Friday, September 02, 2016

C'EST QUOI UNE ROUTE EN AFRIQUE ?


Dans le prolongement des deux précédents posts et pour se rappeler que tous les problèmes du monde ne sont pas numérisables ou réductibles à une application pour iPhone, voir .
"Moins de la moitié des routes africaines sont revêtues, ce qui réduit l’accessibilité des autobus aux faubourgs éloignés et quartiers périphériques densément peuplés.  
Les routes bitumées représentent seulement le tiers de la moyenne des villes dans les autres pays en développement. »

«Dans toutes les villes, le réseau routier est inférieur aux normes.
La capacité est insuffisante, il n’y a ni bandes d’urgence ni voies de service, le revêtement est dégradé et l’éclairage des rues réduit au minimum.
Le mauvais état des routes limite la vitesse des véhicules, réduit considérablement la productivité du parc d’autobus et alourdit les coûts d’entretien des véhicules.
Il favorise également l’utilisation des minibus, taxis et motocyclettes qui présentent une plus grande maniabilité que les grands autobus mais ne sont pas aussi efficaces en tant que moyen de transport public urbain.»

«Alors que la marche représente entre 70 et 80% des déplacements quotidien, la plupart des villes ignorent les besoins des piétons.
Environ 65 % du réseau routier manque de trottoirs. Les piétons et véhicules motorisés doivent partager le même espace
.
Lorsqu’ils existent, les trottoirs sont mal entretenus, comportent des caniveaux à ciel ouvert, et sont grignotés par les propriétés qu’ils bordent.
Il n’y a ni passages pour piétons ni ponts, sauf dans les centres villes.
En raison de la mauvaise gestion de la circulation, les accidents sont fréquents. Les piétons représentent deux tiers des victimes d’accidents mortels
Ajay Kumar et Fanny Barrett (AICD _ Africa Infrastructure Country Diagnostic)

On en reparlera lors de notre prochain Atelier organisé le vendredi 23 septembre autour de la question : "Mobilité : et si on arrêtait d'attendre la solution miracle ?"